ÉNERGIES VERTES

À notre époque où l’utilisation des énergies fossiles coûte de plus en plus cher de par leur raréfaction, leur extraction et surtout avec un impact environnemental très fort du à la pollution que cela engendre, il est possible de se tourner vers des technologies assurant les mêmes besoins énergétiques, tout en diminuant les consommations et les gaz à effet de serre émis en ayant recours à d’autres énergies, plus « propres » :

  • Les pompes à chaleur qui ont plusieurs possibilités d’installations et d’usages,
  • Le solaire thermique qui assure la production de l’eau chaude sanitaire par des panneaux solaires qui convertissent l’énergie reçu du rayonnement solaire,
  • Les chaudières bois ou a pellets,
  • Les réseaux de chaleur urbains, qui alimentent en eau chaude et/ou froide des bâtiments pour leur production d’énergies propres (chauffage/refroidissement/eau chaude sanitaire)
  • Etc…

Dans la majorité des cas, l’énergie utilisée est l’électricité, ce qui rend abordable l’utilisation de ces différents équipements pour tout type de bâtiment et d’usager.

LES POMPES A CHALEUR :

Plusieurs configurations sont possibles avec ce type de produit, ce qui permet une forte adaptabilité à tous les projets, que ce soit en neuf ou en rénovation :

  • Les pompes à chaleur de type air/air, qui sont les plus répandues
  • Les pompes à chaleur de type air/eau, qui sont pas mal plébiscités dans le résidentiel particulier généralement.
  • Les pompes à chaleur eau/eau, moins courantes et plus onéreuses, ce sont toutefois ces machines qui procurent les meilleures conditions de fonctionnement avec des consommations moindre à l’utilisation.
  • Les pompes à chaleur de type sol/sol, sol/eau, eau glycolée/eau.

Une pompe à chaleur, quel que soit la technologie retenue, permet de s’adapter au plus grand nombre d’installations. Elles conviennent à tous types d’émetteurs de chaleur comme :

  • Des émetteurs anciens, pour lesquels la température de l’eau de chauffage qui circule à l’intérieur est élevée
  • Des émetteurs plus récents avec des régimes d’eau dits « basse température » (radiateurs basse température, plancher chauffant hydraulique, etc…)
  • Des émetteurs à soufflage d’air (ventilo-convecteurs, etc…)

De plus, on peut à la fois gérer la production de chauffage, de l’eau chaude sanitaire ainsi que du rafraîchissement en période estivale si le projet le nécessite.

Au fil des années, les conditions de fonctionnement de ces machines n’ont fait qu’aller en s’améliorant, ce qui permet également d’installer ce type d’appareils dans des endroits où le climat est assez rude (températures très froide ou chaude, haute altitude, etc…)

Aujourd’hui, les pompes à chaleur sont devenues assez incontournable car, comme vous l’avez compris, elles s’adaptent pratiquement à tous les projets possibles et surtout, elles restent abordables en termes de coût d’installation et d’exploitation.

LES RÉSEAUX DE CHALEUR :

Un réseau de chaleur pour le chauffage urbain est un système de distribution de chaleur à partir d’une installation de production centralisée et à destination de plusieurs consommateurs. Il se compose principalement d’une unité de production de chaleur commune à différents logements ou bureaux et de canalisations diffusant la chaleur jusqu’à ces points de consommation. L’énergie est transportée au sein d’un ensemble de canalisations, généralement à l’échelle d’un quartier.
Les réseaux de chaleur sont principalement utilisés à des fins de chauffage résidentiel (logements et eau chaude sanitaire) mais ils peuvent desservir de nombreux autres types de bâtiments : immeubles de bureaux, centres commerciaux, hôpitaux, usines, piscines, etc.

Les réseaux de chaleur peuvent être alimentés par un très large éventail de sources d’énergies. Outre la récupération de chaleur des égouts ou des centres de serveurs informatiques, on trouve également des réseaux alimentés par l’incinération de boues de stations d’épuration et même par la chaleur issue de crématoriums ou de la combustion de noyaux de fruits.

Dans Bordeaux et ses alentours on compte pas mal de réseaux de chaleur existants, comme :

  • Grand Parc Energies
  • Mériadeck
  • Bassins à flot
  • Bordeaux Begles Energies
  • Réseau Plaine de Garonne Energies
  • Parc de Mérignac Ville Stemer
  • etc…

LE SOLAIRE THERMIQUE :

Un système solaire thermique exploite le rayonnement du Soleil afin de le transformer directement en chaleur (énergie calorifique).
On distingue trois types de technologies permettant d’exploiter l’énergie solaire thermique :

La technologie solaire thermique à basse température

La technologie solaire « active » : traditionnellement, ce terme désigne les applications à basse et moyenne température. Des capteurs solaires thermiques sont installés sur les toits des bâtiments. Un capteur solaire thermique est un dispositif conçu pour recueillir l’énergie provenant du Soleil et la transmettre à un fluide caloporteur. La chaleur est ensuite utilisée afin de produire de l’eau chaude sanitaire ou bien encore chauffer des locaux.

La technologie solaire « passive » : toujours dans le domaine de la basse température, on peut également citer les installations solaires passives. Par opposition aux applications précédentes, celles-ci ne requièrent pas de composants dits actifs (les capteurs solaires). Ces applications reposent sur des concepts de génie civil et climatique impliquant une architecture adaptée et l’emploi de matériaux spéciaux. L’utilisation passive de l’énergie du Soleil permet de chauffer, d’éclairer ou de climatiser des locaux.

Les installations solaires thermiques pourraient satisfaire jusqu’à 70% des besoins en eau chaude sanitaire et 50% des besoins en chauffage d’un foyer, dans une zone disposant d’un bon rayonnement solaire. Les rendements de ces installations sont de l’ordre de 30 à 40%, soit une productivité annuelle moyenne de 300 à 600 kWh/m2 de capteurs thermiques.

La technologie solaire thermique à haute température

La technologie solaire concentrée ou « thermodynamique » : ce procédé fournit de la chaleur haute température (de 250 à 1 000°C) par concentration du rayonnement solaire. Ce pouvoir calorifique est utilisé pour actionner des turbines à gaz ou à vapeur afin de produire de l’électricité. »